J’ai eu un échange de grande qualité et très direct avec Madame Claude Greff. Nous avons abordé les difficultés rencontrées par nos concitoyens pour concilier leur vie professionnelle et familiale, en particulier lorsque la garde des enfants est une préoccupation et un coût.
Nous avons partagé l’importance d’adresser des messages de responsabilité et d’accompagnement à toutes ces familles employeurs d’une garde d’enfants à domicile ou au domicile des assistants maternels ; cela concerne près d’un million de parents employeurs en France aujourd’hui.
Les besoins restent importants en matière d’information des parents sur leur rôle d’employeur. Une meilleure préparation et une information plus lisible de leurs droits et devoirs renforceront la qualité de leurs relations avec leurs salariés.
La responsabilité citoyenne qui s’acquiert en créant un emploi déclaré au sein de nos familles est majeure pour valoriser les emplois et les métiers concernés et pour offrir une meilleure attractivité professionnelle aux nouvelles générations.
N’oublions pas que près de 30% des assistants maternels partiront à la retraite dans 5 -10 ans. Les efforts engagés par la FEPEM pour informer, accompagner, professionnaliser et structurer l’écosystème des emplois de la famille en France ne peuvent qu’être renforcés par un soutien des politiques publiques et par une meilleure visibilité de services qu’elle peut rendre pour faciliter la relation de travail de la famille employeur avec son ou ses salariés.
Nous avons enfin pu échanger sur le rôle majeur de la formation professionnelle, la valorisation des métiers et l’accès aux titres et certifications de nos branches professionnelles, dans un secteur où l’évidence de l’acquis culturel « très féminisé » peut parfois remplacer la nécessaire acquisition de compétences.
Enfin, j’ai réaffirmé l’importance d’une stabilisation pérenne du cadre fiscal attaché aux emplois de la famille comme élément de structuration indispensable à la croissance du secteur.