Ne nous trompons pas de combat : quels emplois voulons-nous ?
La France a besoin de produire plus qu’elle ne consomme pour rembourser sa dette, le vrai problème est de définir ce qu’elle doit produire.
L’industrie nationale a perdu 2 millions d’emplois en 20 ans, notre appareil productif s’effondre et la chute de notre compétitivité fragilise notre modèle social. La crise de PSA constitue un électrochoc, symbole d’une prise de conscience collective que l’entreprise n’est pas l’Etat-providence, surtout pour les populations les moins qualifiées.
Mais est-ce en dressant les gens les uns contre les autres que nous arriverons à trouver des solutions ? Voulons-nous des emplois ou du travail ?
La Fédération des Particuliers Employeurs de France (FEPEM) est la première organisation représentative des employeurs à domicile. Ceux-ci, avec 3,6 millions de foyers, représentent 12 % de la population française ! La croissance annuelle de la masse salariale du secteur des emplois de la famille se maintient à 2,8%, et représente près de 1% du PIB.
A l’heure où la crise gronde en France et en Europe, en tant que premier cercle social et structurant de la société civile, la famille est devenue un véritable acteur économique et social. Elle est au centre des discours politiques et publics. En France et en Europe, elle prend une place parce qu’elle apporte des réponses, parce qu’elle assume des responsabilités nouvelles. Elle évolue, elle s’adapte, elle se forge une identité moderne, plurielle, elle acquiert de nouveaux rôles, elle modifie ses repères.