La garde des enfants n’est pas le parent pauvre de la République
La FEPEM souhaite attirer l’attention sur le fait que aujourd’hui 1,1 million de familles, chiffre à comparer avec celui des 1,3 million de familles touchées par la baisse du plafond du quotient familial annoncée hier matin par le gouvernement, relèvent du statut de parent employeur d’un assistant maternel ou d’une garde d’enfant à domicile, et sont donc directement concernées par le coût de l’emploi déclaré dans ce secteur d’activité.
La FEPEM s’est engagée en faveur d’une prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) qui réponde à la réalité quotidienne des situations des familles françaises.
Les modes de garde individuels (assistants maternels et garde d’enfants à domicile) se présentent en effet aujourd’hui comme une alternative incontournable pour répondre aux évolutions démographiques en France. Ces solutions, à développer conjointement avec les pouvoirs publics, complètent efficacement les solutions de garde collectives, telles les crèches.
Or, la FEPEM fait aujourd’hui le constat d’un infléchissement du taux d’emploi des assistantes maternelles (Il y a de nos jours des assistants maternels au chômage !), et se questionne prioritairement sur la répartition territoriale des modes de garde avant l’augmentation massive des places d’accueil, tout en se félicitant qu’aucune annonce ne vienne remettre en question le Complément du libre choix du Mode de Garde (CMG), socle indispensable à la capacité des familles à créer des emplois déclarés d’assistants maternels ou de garde d’enfants à domicile
Rappelons que la FEPEM a largement porté, auprès du Gouvernement, la nécessaire stabilité du dispositif qui soutient l’emploi de plus de 460 000 assistants maternels et gardes d’enfants à domicile. Le modèle du particulier employeur permet ainsi de venir en aide aux femmes qui font le choix de travailler tout en accompagnant leur famille.
En favorisant la conciliation entre vie privée et vie professionnelle par le modèle qu’elle structure, la FEPEM contribue à soutenir la natalité en établissant des conditions favorables au renouvellement démographique, à maintenir un fort taux d’activité féminin, enjeu essentiel à la compétitivité de l’économie nationale et que de nombreux pays, Allemagne en tête, nous envient.