L’esperluette « & » est l’un des rares caractères à avoir le même sens dans de nombreuses langues.
Lettre sans frontière, mot de liaison universel, &, c’est essayer ensemble, additionner les forces & le fil rouge de mon investissement citoyen.
En tant que responsable issue de la société civile, observatrice des mouvements qui s’y développent, j’ai des choses à partager sur les tendances de société.
5 générations composent actuellement la société occidentale :
- la génération « silencieuse » née entre 1901 et 1944 ;
- la génération des baby-boomers née entre 1945 et 1960 ;
- la génération X née entre 1961 et 1978 ;
- la génération Y née entre 1979 et 1995 ;
- et la génération Z née à partir du milieu des années 1990 jusqu’à aujourd’hui.
Clara Gaymard et Bérénice Bringsted précisent les caractéristiques de ce découpage des générations
dans leur livre « Faut qu’on parle ! Le monde a changé »
Il semble que le « conflit des générations » soit devenu bien silencieux !
Sans conflit apparent avec notre génération, les jeunes générations construisent un monde à côté du nôtre, qu’ils considèrent obsolète. C’est vrai que nous y entrons à reculons, tant l’avenir qu’ils nous préparent nous est étranger.
« Nous leur avons refusé l’accès à nos situations acquises, ils se sentent non désirés et incompris dans le monde que nous leur laissons ».
La génération de nos enfants nous éduque au monde qui vient, au monde qui se fabrique sous nos yeux, ils incarnent une génération de « rupture », qu’ils se bâtissent sans révolte apparente, sans chercher à nous convaincre.
Ils se façonnent un autre futur, ils ne s’épuisent plus, comme la génération précédente à ouvrir des portes inutiles. Ils ne seront peut-être pas aussi riches ou protégés, mais ils ont moins peur que nous !
Nos valeurs ne sont plus les mêmes, le monde est leur territoire, ils créent leurs propres communautés, aussi évolutives que leurs besoins.
Pour eux, l’emploi est déconnecté du travail. De nouvelles valeurs, telles que l’indépendance, la créativité, l’accomplissement guident leurs choix.
Si l’avenir est imprévisible, ils ne veulent pas « gâcher le présent pour un futur qu’ils ne connaissent pas ».
Ils sont complices de leurs grands-parents, reprennent leurs habitudes d’économie et de recyclage.
« La mission de ma génération est de transformer le monde ».
Les baby-boomers ont les clés du pouvoir et tiennent les cordons de la bourse, mais ils ne savent plus ou aller, les « Y » n’ont ni argent, ni pouvoir, mais ils ont une vision de l’avenir et une force collective inédites et sans frontières.
Ces deux générations peuvent ensemble préparer le monde qui vient, en s’associant.
Aucune génération n’est plus géniale, ni plus intelligente qu’une autre, mais faire confiance aux jeunes est plus indispensable que jamais.
C’est eux qui ont les codes des transitions démographiques, écologiques et numériques.
Ils sont les nouveaux médiateurs de la société qui se transforme sous nos yeux
« Ceux qui gagneront dans vingt ans ne sont pas ceux qui savent, ni ceux qui peuvent, mais ceux qui essaient ensemble »
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