«L’Europe se fera dans les crises, et elle sera la somme des solutions qu’on apportera à ces crises» , écrivait Jean Monnet. Avons-nous encore conscience d’être les héritiers directs de cette audace ?
Si les pays se reconstruisent après les guerres, et leurs fêtes nationales en témoignent, l’Europe célèbre quant à elle le jour de sa fête, un appel à la paix et à la solidarité.
En France, notre 14 juillet serait il le symbole de toutes les guerres, à l’instar du drame de jeudi dernier à Nice, qui confirme la guerre que nous vivons depuis maintenant plusieurs mois ?
Quel acte viendra donner du sens à ce fatras évènementiel ?
Un acte de courage, d’honnêteté, d’humilité : un acte politique fort ! Autour du seul mot encore audible « concorde » : nom féminin, union des cœurs et des volontés qui produit la paix.
Les défilés du 14 juillet se terminent à la Concorde !
Que doit faire la société française, invitée à garder son calme, à faire preuve d’unité et de cohésion, lorsque la parole politique s’en détourne pour nourrir des ambitions inaudibles aujourd’hui pour les citoyens ? La période de conquête du pouvoir est manifestement ouverte, et comme pour la chasse ou la pêche, la saison sera courte, car le gibier et le poisson se font rare !
Le temps de la campagne électorale est nécessaire en démocratie mais pas suffisant en soi.
En 2017, il faudra plus que jamais compter avec les citoyens, dont la maturité ne cesse de progresser, les écouter vraiment, négocier et agir avec eux.
Le risque serait que la période de chasse ne soit plus renouvelée.
La France est intelligente !