Atelier virtuel OIT : « Espace de dialogue tripartite sur les interventions politiques visant à atténuer l’impact de la Covid-19 sur le travail domestique »
Le 22 octobre 2020, je représentais la FEPEM lors de l’atelier virtuel de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) intitulé « Espace de dialogue tripartite sur les interventions politiques visant à atténuer l’impact de la Covid-19 sur le travail domestique ». Véritable espace d’échange d’informations franco-argentin, cet atelier m’a permis de présenter les dispositifs portés par la FEPEM et ses partenaires pour limiter l’incidence de la crise sur notre secteur en France.
J’ai notamment valorisé la publication d’un guide sectoriel par le Conseil national paritaire du dialogue social (CNPDS), dont la FEPEM est membre, s’inscrivant pleinement dans les recommandations de l’OIT, pour informer et disséminer les bonnes pratiques au sein de notre secteur. Il illustre la pertinence du modèle porté par la FEPEM et les organisations représentatives des salariés du secteur pour répondre à une telle crise. J’ai d’ailleurs insisté sur la dimension globale de ce modèle, qui s’articule autour de trois piliers indispensables : la simplification, la solvabilisation et la professionnalisation.
Plus largement, cet atelier a souligné l’importance du dialogue social sectoriel pour encourager le développement d’un modèle d’emploi déclaré, inclusif et de qualité. Composé de trois tables rondes, il a permis de montrer l’efficacité des approches tripartites menées en Argentine et en France pour répondre aux enjeux de la crise. Ainsi, des acteurs publics, des fédérations syndicales et patronales des deux pays ont successivement été invités à présenter des actions menées aux échelles locale, régionale et nationale.
Enfin, cette initiative de l’OIT m’a permis d’approfondir ma connaissance du modèle argentin et de nouer des liens privilégiés avec des acteurs locaux. Des projets communs seront discutés à l’avenir pour permettre aux millions de salariés à domicile argentins et français de bénéficier des conditions sanitaires et professionnelles nécessaires à la poursuite de leurs activités, tout en garantissant à leurs employeurs des conditions d’emploi attractives et simplifiées.