J’ai symboliquement choisi ce mercredi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, pour débuter cette séquence, parce que je suis une femme publique, une citoyenne engagée et que cette période politique est décisive pour la France !
Beaucoup de choses sont dites aujourd’hui, dans l’effervescence de la campagne, mais qu’en restera-t-il demain ?
Les propos qui maltraitent l’image de la France sont légions actuellement. Nos élus, nos élites sont malmenés et pour beaucoup, le salut est citoyen.
Les candidats apporteraient des réponses « hors-sol » à des problèmes qu’ils ne connaîtraient qu’à travers les statistiques et les extrêmes auraient le monopole des colères.
Des personnalités issues de la société civile s’affrontent, dans le cadre de primaires citoyennes, pour être candidates à la présidentielle hors des partis, à la place des partis.
A lire, et à considérer les multiples programmes politiques, tous partis et mouvements confondus, je m’interroge sur la place de ce citoyen si souvent interpellé, comme partenaire, associé, coproducteur, ou comme salut indispensable de la démocratie.
Nous avons secrété un système qui se méfie de l’individu et qui lui refuse la liberté et la responsabilité dont il a besoin et auxquelles il aspire.
Le citoyen ne serait-il qu’un électeur ? Ne peut-il pas être acteur ?
Les discours sont presque unanimes au sujet de la société civile organisée. Elle est souvent considérée comme acteur bloquant les initiatives, les réformes, les ajustements.
Je ne peux être qu’interpellée par cette double injonctions : la démocratie citoyenne serait pure et innovante ? Les gouvernements et leurs partenaires de la société civile organisée, suspects de ringardise ?
Et si l’heure était tout simplement à la co-construction ? Et si nous, Français, société civile, citoyens et décideurs publics, dans un élan ou un sursaut, nous étions capables, ensemble, de sauver notre République, notre économie, notre modèle social, notre « France » !
Je suis sûre d’une chose, toutes ces initiatives convergent vers l’idée d’une modernisation politique, fondamentale pour l’évolution de nos sociétés. Elle est devenue essentielle pour renouveler le dialogue entre la sphère politique et la Nouvelle Société Française.
Je vous donne rendez vous le mercredi 15 mars pour un nouveau thème : « la perluette des générations »
